Intégrale des quatuors de Ropartz (vol 3)

"8" de Classica -Répertoire

5 Diapasons

paru en avril 2008

Joseph-Guy Ropartz (1864-1955)

Intégrale des quatuors à cordes (vol3):

Quatuor no1 / Fantaisie Brève sur un thème unique sur le nom de Magnard

Timpani 1C1121

www.timpani-records.com

Avec ce troisième disque s'achève la première discographique mondiale de l'intégrale des quatuors à cordes de Joseph-Guy Ropartz.

Le premier quatuor date de 1893, juste un an avant la nomination du compositeur à la tête du conservatoire et de l'orchestre de Nancy. Il s'agit d'une oeuvre de vastes dimensions (plus de 40 minutes), où l'influence de son maître César Franck se fait certes encore sentir, mais où s'exprime néanmoins déjà pleinement   l'inspiration foisonante et généreuse du jeune Ropartz.

La Fantaisie Brève, inédite, est un hommage au condisciple du Conservatoire,  Albéric Magnard, qu'une profonde amitié lia à Ropartz jusqu'à sa mort tragique en 1914.  Elle permet déjà de percevoir les immenses qualités qui s'imposeront dès le premier quatuor: inspiration mélodique, maîtrise de la forme, combinaison des différentes voix, tout ce qui permettra à Ropartz de prendre une place éminente dans la grande lignée des compositeurs  de quatuors à cordes.

Revue de presse: 

Classica-Répertoire (juin 2008) Note: 8/10

"Le Quatuor Stanislas termine son intégrale des six quatuors de Ropartz, dont les deux premiers volumes sont déjà parus. Le Quatuor no1 en sol mineur est une oeuvre de grande envergure (43 minutes) s'inscrivant  évidemment dans la lignée "franckiste" (...) Le quatuor en sol mineur est bâti sur ces principes, sauf qu'ici, on privilégie la pâte sonore quasi-symphonique, le chromatisme post-wagnérien. A mon goût, l'oeuvre est inégale, bien que le matériau thématique de base soit de qualité (...). L'année précédente, Ropartz avait dédié à son ami Magnard une Fantaisie Brève sur son nom. L'oeuvre est agréable, quoique d'une construction très formalisée. Elles est restée inédite, donc quasiment inconnue.

Le Quatuor Stanislas, dont nous avons déjà dit dans ces colonnes tout le bien possible, parachève ici un beau travail de défense d'un compositeur jadis méconnu et dont on commence enfin à percevoir toute la richesse."

Jacques Bonnaure

Diapason (juillet-août  2008) 5 diapasons

"La boucle est bouclée: c'est le premier des six quatuors de Ropartz qui clôt la passionnante intégrale entreprise par Timpani en 2005. Pour compléter un minutage un peu chiche, l'éditeur a eu l'excellente idée de lui adjoindre une Fantaisie Brève inédite, première incursion du compositeur dans le genre du quatuor à cordes (.... ) Sans doute le jeux volontiers tendre et très engagé du Quatuor Stanislas se trouve là très bien en situation. Il ne l'est pas moins dans le "vrai" quatuor, solidement architecturé, qui vit le jour l'année suivante, talonnant de près le maître vénéré, César Franck, et  son principal disciple, Vincent d'Indy. L'oeuvre ne manque pas de caractère, ni d'une certaine efficacité émotionnelle, et dénote déjà d'une intégration très habile et très personnelle du folklore musical."

François Laurent

STRAD MAGAZINE (Londres, octobre 2008)

Ce CD complète l'intégrale des six quatuors à cordes par le Quatuor Stanislas, qui est basé à Nancy, où Ropartz exerça  au début du XXème siècle les fonctions de directeur du Conservatoire.

(...) Les musiciens du Quatuor Stanislas (également membres de l'Orchestre Symphonique e Nancy), sont parfaitement dans le style de cette musique. Fidèlement enregistrés dans une acoustique favorable, ils servent fièrement l'oeuvre de Ropartz avec une technique souveraine et une interprétation musicalement convaincante.

Carlos Maria Solare

AMAZON US

" (...) le premier quatuor est une grande oeuvre exubérante, d'une invention éclatante, qui se situe quelque part entre Franck, Beethoven et un  nationalisme folklorique. Il y a un Assez Lent très émouvant, et un finale sauvagement endiablé à la manière d'une tornade, presqu'un Francesca da Rimini gaulois! Le Quatuor Stanislas une sonorité plus poignante et déchirante que luxuriante, ce qui semble  très bien convenir à la musique (...) les deux oeuvres sont si généreusement prodigues en invention qu'on pense au jeune Sibelius, à qui les idées surgissaient avec une profusion presqu'effrayante."

Rob Barnett

Scherzo (Madrid, mars 2009)

"... ce disque fait partie de l'intégrale des quatuors de Ropartz réalisée par le Quatuor Stanislas, et conclut ainsi en beauté une intégrale de très haut niveau.. (...) Le style de Ropartz s'efforçait de poursuivre l'héritage de Beethoven, et ces quatuors ne démeritent pas face à une telle exigence. Les Stanislas le comprennent et proposent  une lecture exigeante et inspirée".

Santiago Martin Bermudez

Comme tout règle a son exception, nous avons tenu à reproduire également ci-dessous un extrait d'article paru dans "Le Monde de la Musique" du mois de septembre 2008. En effet, à rebours de l' enthousiasme unanime  de la critique qui a prévalu tout au long de cette intégrale, tant au sujet de la musique de Ropartz que de l'interprétation du Quatuor Stanislas,   l'auteur de cet  article est le seul à ne voir que platitude, aussi bien  dans  la musique elle-même que dans son interprétation.... Il est vrai qu'il est également le seul à avoir cru percevoir une influence "particulièrement sensible" de Brahms dans la musique de Ropartz!

Le Monde de la Musique (septembre 2008) **

".... Derrière ces grandes figures étouffantes se dessine également une troisième silhouette, tout aussi imposante: celle de Johannes Brahms. Cette dernière influence est particulièrement sensible dans les deux premiers mouvements du quatuor no1, dont les mélodies et l'écriture sont typiquement brahmsiennes, ou plutôt non sans gaucherie, "à la Brahms". Cette impression de platitude dégagée par le Quatuor mais aussi, dans une moindre mesure, par la Fantaisie, est renforcée par le manque de conviction, d'ardeur et de contrastes dont font peuve les membres du Quatuor Stanislas. Bien trop sage et scolaire, leur intérprétation ne brille pas non plus par sa précision."

Jérémie Szpirglas

issued in april 2008

Joseph-Guy Ropartz (1864-1955)

string quartets / complete recording (vol 3)

Quartet no1 / Fantaisie Brève sur un thème unique sur le nom de Magnard

Timpani 1C1121

www.timpani-records.com

 

 

This third disc completes the first worlds recording of the string quartets by Joseph-Guy Ropartz.

The first quartet dates from 1893, just one year before the composer was appointed head of the conservatory and the orchestra of Nancy. It is a vast work (more than 40 minutes), where the influence of his master César Franck can be felt, but also where the young Ropartz expresses his abundant and generous inspiration.
“The Fantaisie Brève”, hitherto unpublished, is a tribute to a fellow student of the Conservatoire, Albéric Magnard, who was deeply attached to Ropartz until his tragic death in 1914. It is possible to perceive the immense qualities which were evident already in the first quartet: melodious inspiration, control of form, combination of different voices, all this enables Ropartz to take an eminent place in the great line of string quartet composers.

 

 

Classica-Répertoire (June 2008) Note: 8/10

« The Stanislas Quartet has finished its integral recording of the six Ropartz quartets, the first two volumes of which have already been published. The Quartet N° 1 in G minor is a wide-ranging work (43 minutes) in keeping with the « franckist » tradition (...) The quartet in G minor is built on these principles, except here a quasi-symphonic touch, a post-Wagnerian chromatisme is favoured.  For my taste the work is unequal, although the basic thematic material has quality (...).

The preceding year, Ropartz had dedicated a Brief Fantasy to his friend Magnard. The work is pleasant, although of a very formal structure.  It has remained hitherto unpublished, thus practically unknown.

The Stanislas Quartet, of whom we have already spoken of very highly in these columns, here puts the finishing touches to an important work in defence of a little-known composer whose brilliance is at last being recognised.

Jacques Bonnaure

Diapason (July-August 2008) 5 diapasons

« We have come full circle:  the first of Ropartz' six quartets ends the enthralling integral recording undertaken by Timpani in 2005. To complete a rather scanty timing, the editor has had the excellent idea of adding a Brief Fantasy hitherto unpublished, the first foray of the composer into the string quartet genre (....).  Without doubt the purposely tender and deeply involved performance of the Stanislas Quartet is well suited to the situation. It is not less so in the « real » quartet, solidly structured, which was composed the following year, following close on the heels of the venerated master, César Franck, and his main disciple, Vincent d'Indy.  The work has a lot of character and a certain emotional force and reveals already a very skilful and personal integration of musical folklore ».

François Laurent

AMAZON US (September 2008)

" (...)The Ropartz's first quartet is dedicated to d'Indy. It is a big ebullient work, bursting with invention yet far from iconoclastic. It stands somewhere between Franck, Beethoven and folk-nationalism. There is a very moving and inward Assez lent (III) and a wildly lurching mood-tornado of a finale - almost a Gallic Francesca da Rimini.  TheStanislas has a piercing, resinous and poignant sound rather than anything luxuriant. This seems to suit the music very well (...) Both works are so lavishly open-handed with invention that one is reminded of the young Sibelius for whom ideas sprang forward in almost frightening profusion.  "

Rod Barnett

STRAD MAGAZINE ( London, October 2008)

 “This CD completes a traversal of his six quartets by the Stanislas Quartet, which is based in Nancy, where Ropartz was active at the beginning of the 20th century as director of the conservatoire (...)

The Stanislas players (members of the Nancy Symphony Orchestra) are well within the musical idiom. Truthfully recorded in a friendly acoustic, they do Ropartz's work proud in a technically sovereign, musically convincing performance.”

Carlos Maria Solare