Maurice Emmanuel (1862-1938) : chamber music Issued in december 2010 **** Classica 5 Diapasons "Ring" of Classique-Info
1/ Sonata for violoncello and piano opus 2 Raphaël Perraud, violoncello (1) Ensemble Stanislas : Quatuor Stanislas (5) Laurent Causse and Bertrand Menut (violins) Timpani 1C 1167
Perhaps the precious contribution that this independent composer has made to French music has been too quickly forgotten today. Using his knowledge of Greek “Orchestic” (the title of his PhD) and old popular styles, he has created a very original work. Eclipsed by his reputation as a musicologist (he was the teacher of Messiaen and Dutilleux in the Paris Conservatory), his musical works, though rare, are of a strikingly exceptional quality, as shown by the string quartet, and it is difficult to understand why this does not figure in the repertory of the great quartets, alongside those of Debussy, Ravel or Fauré. This recording presents the world première (apart from the sonata trio) of the complete set of Maurice Emmanuel's chamber music, excluding a sonata for piano and violin composed in his youth, of which he later became more or less reticent, as not representative of his style.
Press Review
DIAPASON (Paris, march 2011) 5 Diapasons Today the main part of his chamber music is offered to us, in an unique programme. Without really imposing an immediately identifiable personal language, all the science and the craft of composing (of Maurice Emmanuel) is revealed in this varied production, full of pretty modal inventions, fantasy, and somewhat surprising rhythms for the beginning of the XXth century. All the protagonists of this excellent disc give extremely lively and coloured interpretations. The imposing quartet finished in 1903 (but only created and published in 1912) is well defended by the Stanislas group, as sensitive to the Wagnerian echoes (beginning of the slow movement) as to the controlled vigour which culminates in a finale con fuoco, all'ungherese. CLASSICA (Paris, march 2011) 4 stars LE MONDE (April 2011) Marie-Aude Roux CLASSIQUE-INFO 5 May 2011) " Ring" of Classique-Info The irrefutable equation.
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**** Classica
5 Diapasons
"Ring" de Classique-Info
Parution décembre 2010
Maurice Emmanuel (1862-1938) : musique de chambre
1/Sonate pour violoncelle et piano opus 2
2/Sonate en trio pour piano, flûte et clarinette opus 11
3/Suite sur des airs populaires grecs pour violon et piano opus 10
4/Sonate pour bugle et piano opus 29
5/Quatuor à cordes opus 8
Raphaël Perraud, violoncelle (1)
Alexis Galpérine, violon (3)
Laurent Wagschal, piano (1 à 4)
Ensemble Stanislas :
Olivier Sauvage, flûte (2) Philippe Moinet, clarinette (2)
Fabrice Wigishoff, bugle (4)
Quatuor Stanislas (5)
Laurent Causse et Bertrand Menut (violons)
Paul Fenton (alto) Jean de Spengler (violoncelle)
Timpani 1C 1167
http://www.timpani-records.com/
On a peut-être un peu trop oublié aujourd’hui quel fut l’apport précieux à la musique française de ce compositeur indépendant qui, s’appuyant sur sa connaissance de l’Orchestique grecque (titre de sa thèse de doctorat) et des vieux modes populaires, a réalisé une œuvre très originale. Eclipsée par sa réputation de musicologue (il fut le professeur de Messiaen et de Dutilleux au Conservatoire de Paris), son œuvre musicale, bien que réduite, frappe par sa qualité exceptionnelle, comme en témoigne le quatuor à cordes dont on a du mal à comprendre pourquoi il ne figure pas au répertoire des grands quatuors, à côté de ceux de Debussy, Ravel ou Fauré.
Cet enregistrement présente en première mondiale (à l’exception de la sonate en trio) l’intégrale de la musique de chambre de Maurice Emmanuel, si l’on exclut une sonate pour piano et violon de jeunesse, dont il s’était distancé par la suite tant elle est peu représentative de son style.
DIAPASON (Paris, mars 2011) 5 Diapasons
« C’est aujourd’hui l’essentiel de sa musique de chambre qui nous revient, dans un programme sans équivalent (…) Sans être vraiment parvenu à imposer un langage personnel immédiatement identifiable, toute la science historique et le métier de compositeur (de Maurice Emmanuel) se révèlent au travers d’une production variée, pleine de jolies inventions modales, de fantaisie, de rythmes parfois inattendus en ce tout début de XXème siècle; Tous les protagonistes de cet excellent disque nous livrent des interprétations extrêmement vivantes et colorées. L’imposant quatuor achevé en 1903 (mais créé et publié seulement en 1912) est défendu par les Stanislas, aussi sensibles aux réminiscences tristanesques (début du mouvement lent) qu’à la verve maîtrisée qui culmine dans un finale con fuoco, all’ungherese »
Philippe Simon
CLASSICA (Paris, mars 2011) 4 étoiles
"... Ce contemporain de Debussy, partisan d'un retour à la modalité dans laquelle il voyait le fondement naturel et radical de toute musique, a composé des oeuvres assez marginales par rapport aux esthétiques de l'époque. Surtout on est étonné par l'atmosphère sereine, voire heureuse de ces musiques toujours très "françaises" par leur concision et leur élégance. Ces rares compositions d'un maître méconnu sont particulièrement bien défendues par des solistes de qualité. Les musiciens nancéiens de l'Ensemble Stanislas et le Quatuor Stanislas, à qui nous devions déjà la belle intégrale des quatuors de Ropartz, défendent bien une cause gagnante."
Jacques Bonnaure
LE MONDE (15 avril 2011)
Maurice Emmanuel (1862-1938) fait partie de ces compositeurs passés aux oubliettes de l'histoire de la musique. La faute à Debussy (dont il fut proche), Ravel, Fauré. Car cet érudit, homme de lettre et musicologue (auteur d'une thèse sur les danses de la Grèce antique), professeur d'Olivier Messiaen et d'Henri Dutilleux, fut aussi un compositeur parcimonieux et exigeant, ne conservant qu'une trentaine de ses œuvres. Parmi elles, le florilège retenu par les excellents chambristes de ce disque, dont on salue la réussite musicale et la réhabilitation historique.
Marie-Aude Roux
CLASSIQUE-INFO (mai 2011) " Ring" de Classique-Info
L'Equation imparable
On connaissait de Maurice Emmanuel ses deux symphonies (...). Sa musique de chambre, ce qui échappa du moins à l'autodafé de son autocritique, nous le fait envsager comme l'un des plus importants compositeurs du début du XXème siècle.
Par où commencer? Tout est si essentiel et de valeur qu'on hésite à recommander une oeuvre plus que l'autre: le fait est qu'il s'agit d'une vraie surprise, dont on peine à rendre compte tant manquent les points de comparaison.
On veut le reste, c'est épatant.
Fred Audin